Grossesse

Une semaine mouvementée

Vendredi, à 30SA +5 mon contrôle à l’hôpital montrait des VSM un peu augmentées et le médecin de garde qui m’avait fait l’échographie m’avait un peu préparée au fait que le prochain contrôle (prévu le mardi) conduirait possiblement à une hospitalisation.

J’avoue que j’avais espoir que ça se maintienne, puisque, après tout, ça faisait déjà un mois que j’étais surveillée, que jusque là même si c’était limite c’était stable. J’en étais à me dire qu’on allait tenir comme ça jusque 37SA et que j’aurais quand même droit à mon petit accouchement en juillet, déclenché certes mais relativement normal.

Et donc mardi contrôle VSM le chiffre est très augmenté, et me voilà transférée au CHRU. Mon mari ne m’accompagne pas, il va juste faire l’aller-retour à la maison pour me ramener des affaires de rechange, étant donné qu’il est déjà tard, qu’on se dit que s’il y a un geste à faire ce sera le lendemain et pour ne pas laisser notre fille de 4 ans sans aucun de ses parents pour la nuit (on se doutait que ce serait déjà difficile pour elle de savoir que maman restait à l’hôpital).

Il aura à peine le temps de revenir m’amener mon sac avant que je parte.

Arrivée sur place, on me remet sous monitoring (le 3ème de la journée du coup) et puis le médecin qui est aux urgences ce soir vient me parler. Elle me demande d’abord si j’ai bien compris ce qui nous arrive et puis me ré-explique le tout en détails. Elle me parle de transfusion in utero pour le lendemain si les valeurs se confirment lors de son contrôle échographique et m’explique bien les modalités de la chose ainsi que les principales complications (en gros, la principale complication est de devoir faire une césarienne en urgence si le bébé montre des signes de mauvaise tolérance au geste).

Finalement le contrôle sera bon.

Enfin « bon », disons que d’anémie sévère, on passe, à anémie légère, qui n’est pas une indication à la transfusion in utero (en médecine c’est toujours la balance bénéfice-risque qui aide à la prise de décision). On respire à nouveau.

Ils me gardent pour la nuit (il est 23h j’ai faim et je suis à plus d’une heure de chez moi) et contrôleront le lendemain matin. Si les valeurs sont toujours correctes, je pourrai sortir, avec une surveillance encore plus rapprochée car les valeurs sont tout de même assez hautes.

Je ne me suis jamais autant régalée avec un plateau d’hôpital à base d’épinards de pommes de terre à l’eau et de poisson pané sans goût. J’avais TROP faim !

Le lendemain, les valeurs sont stables, alors je suis autorisée à rentrer. On garde l’HAD et ils veulent me revoir au CHRU 48h après.

Hier donc, je retourne les voir (Levée 5h30 pour pouvoir être à l’heure au RDV, ça pique) mais les examens montrent que tout est toujours bien stable et ils ont pitié de moi je vais pouvoir continuer mon suivi dans l’hôpital près de chez moi, là où j’aimerais accoucher.

Evidemment, s’il se passe quoi que ce soit, si les valeurs ré-augmentent dans les deux semaines à venir (avant 34SA quoi) je serai ré-adressée chez eux. Après 34SA il n’y a pas de transfusion in utero, ils préfèrent provoquer l’accouchement.

On continue donc de croiser les doigts et de serrer les fesses ! Et je n’ose plus trop me projeter jusque 37SA, voyons déjà comment ça se passe jusqu’à 34… De la même façon, je me demande s’ils provoqueront l’accouchement juste après 34SA ou s’ils attendront si tout reste stable…

Grossesse

29 SA

Nous voici arrivés à 29 SA + 2 aujourd’hui.

J’ai eu mon rendez-vous de suivi (échographique, biologique et cardiotocographique) vendredi et… Ça se maintient !

Bon, je suis quand même à la limite niveau mesure de VSM, d’ailleurs on a du recontrôler comme a dit le médecin « avant de sortir l’artillerie lourde », et comme finalement c’était un peu mieux, on reste globalement sur la même surveillance.

Je suis passée en HAD (Hospitalisation à domicile) ce qui fait que j’ai maintenant 3 visites de sage-femme à domicile en plus du rdv à l’hôpital. Et j’ai eu droit à une première cure de corticoïdes qui se fait en deux injections en intra-musculaire (dans le haut de la fesse) espacées de 24h. Ça aide à maturer les poumons de bébé au cas où on devrait avoir à le faire sortir prématurément.

Je suis dans un état psychologique un peu paradoxal.

D’un côté j’ai hâte que tout soit fini, que ce soit derrière nous et que l’on sache comment ça s’est passé (car l’incertitude c’est vraiment pas le plus simple à gérer…) j’avance toujours de semaine en semaine, chaque semaine est une semaine de gagnée.

D’un autre côté je ne suis pas prête à ce que cette grossesse se termine, je sais qu’au mieux elle durera un mois de moins que prévu et que ce sera sans doute encore plus court que ça. J’essaie d’imprimer chacun de ses mouvements dans ma mémoire, les sensations et l’image de mon gros ventre car je sais que tout cela peut être vite oublié après la naissance. D’autant que je ne suis pas certaine qu’on se lancera dans une troisième grossesse en connaissant les risques encourus…

 

Grossesse

Une deuxième grossesse peu sereine

Alors oui c’est vrai, je ne suis pas venue depuis longtemps…

Pour la faire courte, nous n’avons pas pu faire de transfert en septembre car je travaillais à une heure de chez moi, et sur octobre j’ai ovulé avant l’heure… Le dernier transfert de nos deux derniers blastocystes a donc eu lieu le 2 novembre. Et, hourra, ça a fonctionné (décidément il faut toujours qu’on fasse les fonds de cuve pour que ça marche !).

Le taux de Bhcg est bon, il augmente bien, je passe mon écho de datation, il y a un petit bébé, c’est parfait…

Par contre avoir une grossesse sereine, ça aurait été trop beau.

Je fais ma prise de sang obligatoire de début de grossesse début janvier (celle avec les sérologies, les RAI, la glycémie à jeun etc…) et là, RAI positive.

Quoi ? Mais je suis A+ moi, c’est super rare normalement d’avoir des agglutinines irrégulières positives quand on est rhésus positif.

Bin oui c’est rare mais ça arrive… Parce que les groupes sanguins comportent aussi des sous-groupes et que certains des miens sont négatifs et ceux de mon mari sont positifs. Ma fille a du en hériter et je me suis sans doute immunisée lors de sa naissance. Un peu de son sang a du passer dans le mien et j’ai commencé à fabriquer des anticorps contre ces antigènes étrangers. Ces anticorps une fois fabriqués, restent. Et lors d’une grossesse suivante, si le bébé est positif pour les mêmes antigènes, ils se réactivent et vont attaquer le fœtus en détruisant son hémoglobine. Cela s’appelle une allo-immunisation ou une incompatibilité foetomaternelle érythrocytaire.

Selon l’anticorps fabriqué cela peut être aussi grave qu’une allo-immunisation rhésus. Sauf que dans le cas d’une femme de rhésus négatif il existe des injections à faire en préventif afin d’éviter que les mamans s’immunisent (qui réduisent considérablement les cas d’allo-immunisation même si ce n’est pas du 100%), mais pour les autres antigènes il n’y a rien.

Les conséquences peuvent se voir pendant la grossesse avec des fœtus anémiés in utero qu’il faut parfois transfuser alors qu’ils sont encore dans le ventre et après l’accouchement avec des bébés qui font des jaunisses très importantes et dangereuses et qui peuvent encore être anémiés et avoir besoin d’être transfusés car ils sont encore attaqués par les anticorps… Plus on avance dans la grossesse, plus le risque est important, alors même si les taux d’anticorps restent faibles et que le bébé n’a aucun signe d’anémie in utero, on ne dépasse pas 37SA pour la naissance.

Bon donc l’important est d’identifier l’anticorps incriminé pour savoir s’il est dangereux ou pas. Dans mon cas (au début parce qu’évidemment il y a des rebondissements dans cette histoire) il s’agit de l’anti-E (aussi appelé anti-RH3) a priori ce n’est pas le plus méchant, les atteintes in utero sont rares et jamais avant le 3ème trimestre et le risque est surtout celui d’un ictère hémolytique néonatal.

Alors, on surveille : Adieu mon suivi sage-femme et bonjour le suivi exclusivement gynéco avec échographie et prise de sang pour surveiller le taux des anticorps tous les mois et probablement Adieu mon accouchement sans péridurale en salle nature parce que sur un déclenchement je suis pas certaine de tenir le coup.

On reste donc sur cette surveillance, je vois le médecin samedi 20 avril, tout va bien, bébé un peu au dessus des courbes, et encore en siège mais on a un peu de temps devant nous. Je fais ma prise de sang et rentre chez moi.

Jeudi 25 avril à 19h mon téléphone sonne, c’est le médecin. Je fais une double allo-immunisation : Anti-c (je découvrirai plus tard que j’avais déjà des anti-c sur la prise de sang du mois dernier à taux faible, mais on ne me l’avait pas dit à ce moment là) ET Anti-E et, pas de bol, les taux ont augmenté fortement, je suis maintenant à risque d’avoir une anémie fœtale sévère… Il me demande donc de venir dès le lendemain matin à l’hôpital afin d’avoir une écho et une prise de sang et de mettre en place un suivi plus intense.

Je suis reçue aux urgences maternité et j’ai droit à une prise de sang, un monitoring (ce qui ne plait pas beaucoup à bébé qui a décidé de tenter de dégommer les capteurs) et enfin une échographie.

A l’échographie, on fait une mesure par doppler dans une artère du cerveau, ce qui permet de savoir si le fœtus est anémié ou non. Ouf, pour l’instant nous sommes en dessous de la limite, mais pas très loin quand même… Le médecin hésite à me faire revenir deux fois par semaine à l’hôpital ou à faire passer une sage-femme libérale à la maison.

Le suivi sera donc : RDV une fois par semaine à l’hôpital pour prise de sang, monitoring et échograpghie et monitoring à domicile deux fois par semaine par une sage-femme libérale.

Et c’est parti pour compter les semaines, en serrant les fesses pour que tout se passe bien… Aujourd’hui, je suis à 28SA soit 6 mois pile de grossesse, et jusque là, tout va bien.

FIV

Comme la chute est rude

Cet échec-ci aura réussi à m’abîmer le moral.

Parce que j’y ai cru plus que les fois d’avant. Dire qu’on a hésité à transférer deux blastocystes parce que la possibilité d’avoir des jumeaux nous faisait peur…
On m’avait donc transféré deux blastocystes B expansé (niveau statistique d’implantation c’était pas mal). Depuis quelques jours j’avais mal au ventre de temps en temps, une grande fatigue et même quelques vertiges. J’y ai cru.
Depuis hier j’avais de petits spottings alors je doutais mais j’ai voulu garder espoir.
Et puis bon avec la prise de sang du jour, nous avons eu le verdict « c’est négatif madame » m’a dit la secrétaire.

Je ne sais pas quoi faire, soit on enchaîne et on transfère nos deux embryons restants en septembre (mais je devais faire un remplacement que je ne pourrai pas faire dans ce cas là) soit on laisse passer un cycle et on prévoit ça pour octobre.

Je suis vraiment triste de ne pas réussir à garder un seul embryon, surtout des blastocystes, j’appréhende cet ultime essai avant de devoir repasser par la ponction.

Ce soir je vais serrer très fort dans mes bras mon miracle de 3 ans et demi et savourer encore plus le fait qu’elle soit là avec nous.

Promis, demain, ça ira mieux…

FIV

J’oscille…

Plus que 3 jours avant d’avoir le verdict, 3 petits jours…

Finalement c’est passé assez vite, même si au début ça me semblait tellement loin…

Parfois j’y crois, je me plais à l’idée de retrouver les sensations de femme enceinte, je sais que cette fois j’essaierai encore plus d’imprimer chaque instant de ce ventre qui grossit de façon presque irréelle et dont le souvenir est si lointain et brumeux en si peu de temps après la naissance… Comme si tout n’avait été qu’un rêve. J’imagine mon accouchement et puis la rencontre entre ma fille et le nouveau membre de la famille. Enfin j’imagine comment serait notre vie avec ce petit être qui grandit si vite là encore…

Parfois je n’y crois pas et j’ai presque l’impression que les résultats positifs ne sont que légendaires !

Parfois je ne suis que sérénité, j’arrive à ne pas du tout y penser ou à me dire que de toutes façons le sort en est jeté et que nous verrons bien ce qu’il en est le 27.

Parfois je psychote, je guette le moindre signe et j’écume les forums à la recherche des statistiques concernant mon cas…

Parfois j’ai hâte de savoir, hâte d’y être, d’être fixée, de connaître le verdict !

Parfois je me dis que tant que je ne sais pas, il reste une chance, et je n’ai pas envie de savoir car je n’ai pas envie d’être déçue, car je sens que cette fois l’échec sera plus difficile…

En bref, j’oscille…

Psychologie

Les angoisses du coucher

Niveau sommeil, nous n’avons jamais vraiment eu de problème avec notre fille. Dès la naissance, elle dormait beaucoup beaucoup.

Je me souviens qu’en journée je me demandais parfois s’il fallait que je la réveille pour la faire boire quand on approchait des 6h entre les tétées (la réponse dans notre cas : non, d’ailleurs en général elle se réveillait peu de temps après mes interrogations ce qui fait que je ne me posais pas très longtemps des questions).

Il n’y avait que le soir où elle était un peu plus difficile à endormir. Ça coïncidait avec le moment où moi j’étais le plus fatiguée et où j’avais le moins de patience (logique en fait, petit lien de cause à effet) du coup son papa s’en chargeait et pas de problème.

Dès le retour à la maison elle a dormi dans son lit, dans sa chambre. Nous n’avions pas d’a priori là dessus, si elle avait eu besoin d’être proche de nous, où si cela avait été peu pratique pour moi, nous lui aurions mis un couffin dans notre chambre. Mais elle dormait très bien dans son petit lit, et avec deux tétées par nuit ce n’était pas fatigant pour moi de faire les allers-retours de sa chambre à la mienne.

Et donc pas de problème. Au fil du temps bien sur le coucher a évolué. Le doudou et la tutute se sont invités puis un petit rituel avec chansons s’est mis en place doucement.

Jusqu’à il y a quelques semaines.

Au départ, quand il faisait très chaud, elle se réveillait au milieu de la nuit et en profitait pour venir nous rejoindre (un ventilateur et hop tout est rentré dans l’ordre).

Et puis depuis une petite semaine. Elle angoisse. Elle voit des choses. Elle dit voir des « points bleus » qui « dansent » dans sa chambre et du coup elle prend toute sa petite troupe de peluches et va dormir dans mon lit. A priori et après lui avoir demandé où ils étaient exactement, il s’agit de reflets sur les anneaux de ses rideaux, mais j’ai essayé de lui expliquer, nous lui avons mis une veilleuse, nous l’avons changée de côté pour dormir, rien n’y fait…
Bizarrement c’est uniquement quand son père n’est pas là, mais l’heure du coucher dépend aussi de sa présence ou non, elle se couche en général un peu plus tard quand il est là… Est ce que c’est une histoire de luminosité extérieure différente ou est ce qu’elle est plus rassurée quand son père est là ? J’en ai absolument aucune idée…

La prochaine étape c’est de retirer les rideaux, en espérant que ça règle le soucis.

(Non parce qu’en plus elle comme moi dormons mieux quand c’est chacun son lit, elle gigote : bonjour les pieds et les bras dans ma face, parle en dormant : ça me réveille tout de suite quand c’est sa voix, puis bon mon matelas est un peu dur pour un bambin…)

FIV

2 blastocystes

Ce matin, nous avions mis le réveil (mais pas trop tôt vu que pour les blastocystes la décongélation est un peu plus longue, la dernière fois ça nous avait inquiétés, on a cru qu’ils nous avaient oubliés…) pour être prêts quand le labo appellerait.

10h20 le téléphone sonne, ils ont décongelé un embryon, nous sommes attendus pour le transfert à 14h…

Euh ?

Comment ça « un » embryon ? On avait demandé deux !

Oups, elle va vérifier en technique mais le transfert est maintenu pour 14h.

Une heure plus tard nouvel appel, ils avaient fait erreur et avaient bien décongelé un seul embryon, mais tout est arrangé, ils en ont décongelé un second par contre le transfert sera décalé à 15h15 pour lui laisser le temps d’être dans de bonnes conditions pour le transfert.

Ouf !

Après ces péripéties le transfert s’est bien passé (ils font ça sous guidage écho, j’ai jamais aussi bien vu qu’aujourd’hui!) et j’ai donc à présent deux beaux blastocystes au chaud dans mon utérus en espérant qu’au moins l’un des deux s’accroche mais pour ça, verdict le 27 août !

 

FIV

En route pour un troisième transfert

Vous l’aurez compris, le transfert frais après la ponction n’a pas abouti sur une bonne nouvelle.

Suite à cela, nous avons fait un TEC d’un blastocyste qui n’a pas été positif non plus. Nous étions partis à la base sur un TEC sur cycle naturel et puis au contrôle à J10, nous nous sommes aperçu que j’avais déjà un follicule à 16mm sur un endomètre fin (5mm). On a mis un peu de gonal, d’oestrogènes et de fyremadel (pour bloquer l’ovulation et faire pousser la muqueuse), je ne sais pas à quel point ça a été efficace car il n’y a pas eu de contrôle avant le déclenchement de l’ovulation ni le transfert.

Sur ce cycle donc, j’ai demandé à avoir un traitement pour ne pas reproduire l’histoire de la muqueuse fine et nous avons décidé de transférer deux blastocystes. Je me pique donc actuellement avec du gonal 50 tous les soirs et depuis le contrôle à J10 (qui a montré une belle muqueuse -YES!- et deux follicules à 15mm) j’ai ajouté de l’orgalutran pour bloquer car le centre est fermé jusqu’au 15 août, il s’agit donc de ne pas ovuler trop tôt pour pouvoir faire le transfert.

J’espère que ça va fonctionner, le médecin est confiant, sur le papier on a de bonnes chances d’y arriver un jour, j’aimerais juste que ça ne s’étale pas sur des années encore.

J’ai plutôt bien pris les deux échecs, même si ça a été une déception ce n’est clairement pas les mêmes enjeux que lorsque je n’avais pas d’enfant, le fait d’avoir déjà ma fille m’aide, j’ai conscience de la chance énorme que j’ai de l’avoir eue…

FIV

Combien d’embryons congelés ?

Appel du labo ce matin.

La biologiste m’annonce qu’ils ont pu vitrifier un embryon de plus ce matin. Je me dis donc qu’on en a deux en réserve, c’est « peu » par rapport à ce que nous avions au départ mais c’est toujours mieux que rien !

Et là elle ajoute : « on en avait vitrifié quatre hier… »

Keuwaaaa ?

C’est quoi cette façon d’annoncer les choses !

Bien, donc on en a cinq en fait. C’est bien, c’est très bien, c’est parfait !

En espérant ne pas avoir à en transférer un de sitôt…

 

doigtscroisés

 

(Promis les prochains posts ne concerneront pas la FIV ou l’infertilité, après tout le titre c’est « mon blog de maman » pas « mon blog de FIV »)

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FIV

Je « couve » !

Ce matin le labo nous a appelés vers 8h30 pour nous prévenir que le transfert aurait lieu à 10h15. Nous avons donc déposé notre fille chez sa mamie et nous avons pris la route vers l’hôpital.

Le transfert en lui même n’a pas été douloureux, la seule chose gênante étant la pose de spéculum.

J’ai maintenant un joli blasto au creux du ventre, nous saurons le 4 mai s’il s’est accroché.

Nous savons d’ores et déjà qu’un autre blasto a pu être vitrifié, pour le reste nous attendons l’appel de la biologiste qui nous dira combien au total ont pu être mis en réserve.

Au retour, ma fille qui savait uniquement que nous allions à l’hôpital, m’a dit qu’ils avaient mis la petite sœur dans le ventre. D’ici un peu plus d’une semaine, nous saurons si elle a un don de voyance.

Je pense que l’attente du verdict sera sereine. (J’espère que ma réaction face à un éventuel négatif le sera aussi).

J’ai pas mal de choses prévues d’ici la fin de semaine, qui vont m’occuper l’esprit, et jusque là que ce soit pour la prise du traitement, les écho de monitorage d’ovulation, la ponction ou le moment du transfert, je n’ai pas trouvé le temps long alors j’ai l’espoir de continuer dans cette voie !

Cette FIV aura été bien différente de celle de 2014. (Plus douloureuse aussi, j’ai eu mal au ventre et je marchais comme une petite mamie jusque J3 alors que je n’avais pas eu mal la première fois).

Maintenant… On attend !

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